Sur la piste des Incas: Samaipata - Aiquile
26 avr. 202524 avril 2025 Samaipata - Mataral 69 km et 912 m de dénivelé
Le soleil s’affiche haut dans le ciel quand nous repartons sur la 7. Grosse montée au départ, pas trop de circulation, végétation tropicale. Suite à la pluie, les cantonniers sont entrain de déblayer la route ; les éboulements sont fréquents, le terrain d’un rouge foncé est très instable. Mais, ouf, pas de déviation sur la Panaméricaine.
Après la jungle, nous découvrons maintenant la grande vallée horticole de la Bolivie. À midi, nous déjeunons avec les cantonniers dans un petit boui-boui du bord de la route : poulet bouilli avec riz, pommes de terre et pâtes. J’en connais qui seraient ravis.
Des écoliers en uniforme qui n’ont cours qu’en matinée, sortent de l’école et montent dans les petits bus multicolores.
Bien que l’étape du jour était moins dure, nous arrivons fatigués à la pension. Sy.
25 avril 2025 Mataral - Saipina 56 km et 1046 m de dénivelé.
Nous prenons notre petit déjeuner (fromage, pain et café) servi par le chef en personne qui s’installe à notre table pour discuter. Il aurait travaillé à Madrid avec un chef étoilé Michelin sauf que sa cuisine ne s’en ressent pas. Nous reprenons la route 7 pour une longue montée de plus de 15 km. La route est en travaux sur quelques kilomètres et nous roulons dans la caillasse. Nous arrivons péniblement au col à 2007m, la longue descente jusqu’à Pulquina nous récompense. Nous y trouvons une petite cantine où les locaux viennent chercher leur plat du jour ; nous le consommons sur place.
Puis, nous bifurquons sur la route 5 et repartons dans la fournaise vers Saipina. Longue montée avec un arrêt sous chaque arbre qui nous offre son ombre. C’est là qu’un gentil señor s’arrête pour nous charger dans son van, il insiste et nous refusons. Nous le regretterons amèrement car vu le dénivelé qui nous attendait encore… Le lot de consolation fut la longue et rapide descente vers Saipina où nous trouvons à nous loger, doucher et manger. Sy.
Samedi 26 avril. Aiquile 100km
Nous avons passé une mauvaise nuit entre les hurlements d’enfants et de chiens dans l’hôtel.
J’avais prévu d’aller à Aiquile 103 km mais surtout 2212m de dénivelé en 2 jours. Mais impossible de programmer un hébergement et compte tenu de notre état de fatigue physique et mentale, nous décidons de faire l’étape en une fois à l’aide des taxis de Dany et d’Hanibal.
repos aujourd’hui. Clau